L'histoire du café
La légende du café d’Ethiopie
C’est Kaldi, un jeune berger d'Abyssinie, l'Éthiopie actuelle, qui aurait constaté, vers l’an 850, que ses chèvres étaient en meilleure forme après avoir mangé les cerises d’un arbuste dans ses pâturages. Interpellé par ce dynamisme animal, Kaldi décida de cueillir quelques-uns de ces fruits rouges pour les faire voir aux moines de son village. L’histoire raconte qu’après en avoir fait une décoction et consommé leur nouvelle boisson les moines ont résisté bien plus facilement à leur nuit de prières faisant naître ainsi la légende du café !
Il se dit aussi que l’Archange Gabriel offrit un jour à Mahomet souffrant, un breuvage noir appelé Kahwa, café en arabe, qui lui permit de retrouver rapidement ses forces voire de décupler son énergie. C’est ainsi que le café devint la boisson la plus consommée dans les pays du monde arabe.
Du Yémen à la conquête du Monde
Le café trouverait en fait ses sources en Arabie ou au Yémen où avant d’en faire une boisson, le peuple mangeait simplement les fruits du Coffea. On retrouve cependant des traces de consommation de café dès la préhistoire.
C’est le port de Moka, ville d’embarcation pour la Mecque, qui deviendra le premier site d’exportation du café dès le XVe siècle, un commerce longtemps très réglementé. C’est seulement au XVIe siècle que les Hollandais commencent à cultiver le café en Inde et en Indonésie, anciennement Batavia, pour l’exporter à travers le monde.
En Europe, c’est en Italie, notamment à Venise, que sa consommation est alors la plus courante. Le Pape Clément VIII en fera même le breuvage chrétien par excellence !
En France, les premiers plants de café, offerts par la Hollande, auraient été cultivés dans les jardins de Louis XIV à Versailles. On raconte que c’est Louis XV qui aurait rendu cette boisson populaire à la cour et qu’il torréfiait lui-même sa petite récolte.
C’est au XVIIIe que les Britanniques introduisent le café en Jamaïque et à la même époque que le café se diffuse à travers l’Amérique, des plantations subsistent encore à Hawaï. Pour répondre à la demande, les Européens ont peu à peu développé la caféiculture autour des tropiques, Vietnam, Guyane, Brésil, Martinique.
Lobodis, torréfacteur responsable
Le café s’échange aujourd’hui dans les plus grandes bourses du monde et la filière emploie des millions de personnes à travers la planète, dans les pays en voie de développement notamment. Proposer des cafés respectueux des hommes et de l’environnement prend donc encore et toujours davantage de sens pour un torréfacteur français responsable, comme Lobodis.