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Lobodis devient sociétaire de Windcoop

Céline Responsable pôle communication de Lobodis

Curiosité produit et curiosité tout court, stratégie de marques, gestion des packagings, appétence envers l’étude du comportement du consommateur et dans la mise en place d’une expérience client positive, voici de belles missions pour Céline.

PartenaireActualité

En devenant sociétaire de Windcoop – première compagnie maritime de transport à la voile de marchandises, organisée en coopérative - Lobodis contribue à un projet collectif, citoyen et militant de décarbonation du transport maritime. Découvrez ci-après le projet Windcoop et les raisons de notre engagement.

Depuis début août, Lobodis est sociétaire de Windcoop, la première coopérative citoyenne et militante de transport de marchandises à la voile en investissant dans 100 parts sociales. 
C’est un petit pas, mais collectivement nous pouvons aller encore plus loin. En effet, l’ambition de Windcoop est d’être la première compagnie maritime composée de milliers de sociétaires, rassemblés pour développer un nouveau modèle de transport de marchandises, décarboné et durable. Windcoop apporte une réponse actuelle et alignée à notre vision de l’avenir où la collaboration est centrale.

Tous ensemble, Hissons les voiles !

Partenaires de Lobodis, entreprises du secteur ou concurrentes, réseaux amis, fidèles consommateurs, nous vous invitons à rejoindre l’équipage aux côtés de Zephyr&Borée, Arcadie,Enercoop, Lobodis et des citoyens déjà impliqués dans le projet. C'est très simple : rejoignez l'aventure sur  LITA ou embarquez à bord en contactant windcoop ICI.
 

Quelle est la situation du transport mondial ?

Contrairement à ce que l’on peut imaginer, le transport maritime ne représente qu’une faible part de l’impact environnemental d’une tasse de café. Toutefois, les enjeux restent considérables et ne doivent pas être minimisés : milieu opaque, compagnies maritimes en situation d’oligopole, équipages exploités, émissions de polluants dans l’océan, et problèmes logistiques croissants depuis le covid.
Le secteur maritime n’échappe pas à la nécessaire transition vers la décarbonation et des solutions doivent être trouvées rapidement. La réglementation dictée par l’Organisation Maritime Internationale se durcit progressivement et va contraindre les armateurs à changer de modèle énergétique. 
Jusqu’à présent, la réduction de l’impact environnemental de ce secteur reposait principalement sur deux leviers : la réduction de la vitesse et l’augmentation de la taille des navires (réduction du bilan carbone par unité transportée). 
Pour décarboner davantage, il n’y a pas de solution technique simple : l’utilisation du Gaz Naturel Liquéfié ne réduit pas significativement les émissions de gaz à effet de serre, et le stockage d’électricité en batterie ou l’hydrogène n’offrent pas de solution sur les longues distances. C’est pourquoi depuis 2015, de plus en plus de projets de transport à la voile se développent. L’énergie du vent ne permet pas d’assurer 100% de la propulsion des navires mais elle reste le moyen le plus simple et le plus rapide de diviser par trois la consommation d’énergie des cargos.

Avec ses 85m de long, le porte-conteneurs à voile Windcoop pourra transporter 100 conteneurs pour un tonnage total de 1400t.

Comment fonctionne le modèle de Windcoop ?

Financer un bateau est un projet risqué et coûteux. L’objectif de Windcoop est de financer et développer une flotte de bateaux qui appartiendra en majorité à la coopérative. Une fois les bateaux financés, Windcoop opérera comme une compagnie maritime plus classique, en priorisant toutefois le transport de marchandises éthiques et durables.

Quelles sont les prochaines étapes du projet Windcoop ?

Le premier bateau de Windcoop sera affecté à une ligne entre Madagascar et Marseille, notamment pour le transport d’épices équitables et bio d’Arcadie à partir de 2025. Les lignes suivantes seront ensuite transatlantiques, trajets pour lesquels la force éolienne est particulièrement favorable. La majorité de nos approvisionnements étant en Amérique Latine, nous pourrons donc utiliser ces bateaux pour le transport d’une partie de nos cafés.

Pour Lobodis, la réponse est collective et non individuelle

Financer un bateau est aujourd’hui hors de moyens pour une PME comme Lobodis, et nos volumes de café ne sont pas suffisants pour remplir un porte-conteneur plusieurs fois par an. Choisir une solution collective nous permet d’avancer par étape, de répartir les risques à plusieurs, et d’optimiser les coûts de transport afin que les cafés importés par cargo-voilier restent accessibles à tous et ne soient pas réservés à une élite.

Soutenons ensemble ce projet ambitieux et innovant, qui nous offre la possibilité de devenir acteur de la transition maritime et décisionnaire sur le sujet du transport durable de marchandises !