Guatemala : du café sous les volcans
Une coopération durable sous le signe de la qualité
Notre café du Guatemala est un mélange unique de cafés de trois coopératives : El Pensativo, San Pedrana et Acatenango, avec lesquelles nous travaillons depuis plus de 25 ans ! Elles sont situées dans le département de Chimaltenango, région centrale du Guatemala où la langue maya majoritaire est le Cakchiquel : l’espagnol n’est pas toujours la langue maternelle des agriculteurs.
Ces trois coopératives sont parmi les premières à avoir rejoint la fédération FEDECOCAGUA dans les années 70. Leur objectif premier était d’éviter les intermédiaires et de commercialiser en direct leurs cafés. FEDECOCAGUA regroupe aujourd’hui plus de 80 coopératives. Cette taille importante lui permet d’exceller en logistique et en qualité en toute transparence, ce qui est loin d’être facile dans un des pays les plus dangereux et les plus corrompus au monde (6e plus dangereux et 19e plus corrompu selon Business Insider France 2018 ).
Une pratique pour une meilleure utilisation des ressources
Ces cafés sont cultivés sur les flancs des volcans de la région (El Fuego, Acatenango, Volcano del Agua,...) entre 1200 et 1600 m d’altitude. Les plantations sont toujours en agroforesterie : j’ai par exemple observé de très nombreuses plantations de café associées à des avocatiers dans la région de Chimaltenango. Cette culture est un revenu complémentaire non négligeable pour les agriculteurs, en particulier quand les prix du café sont bas !
Au moment de la récolte, les cafés sont collectés sous forme de cerises fraîches, puis transportés jusqu’aux coopératives. Les fruits sont dépulpés, fermentés puis séchés dans des installations collectives. Le café parche est alors acheminé jusqu’aux entrepôts de Fedecocagua afin d’être usinés et préparés pour l’export.
Un appui financier pour un meilleur accompagnement
La prime de développement que nous versons est utilisée pour l’accompagnement des agriculteurs sur le terrain - FEDECOCAGUA a déployé une équipe d’agronomes sur le terrain pour suivre les pratiques des agriculteurs et travailler avec eux sur la viabilité des systèmes de production. J’ai pu constater en mars dernier à quel point cet appui est fondamental pour les producteurs en ce moment.
En effet, cela les aide à affronter la rouille et les sécheresses qui sévissent de plus en plus fréquemment les plantations ces dernières années.